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Le cap de la première année

  • Photo du rédacteur: Maman passionnée
    Maman passionnée
  • 4 mars 2019
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 6 avr. 2019


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J’ai souvent entendu que le plus dur était la première année des bébés, voire les 3 premiers mois. Pour ma part, pas du tout. J’ai adoré les premiers mois auprès de bébé. Oui, il y a eu des moments de grande fatigue, oui la mise en place de l’allaitement a été compliquée mais j’ai toujours réussi à trouver une solution pour tout. Je me suis totalement retrouvée dans ce rôle de maman et cela m’a épanoui. Je me sentais accomplie en tant que femme. J’ai aimé durant les 5 mois suivants sa naissance être à ses côtés, sans aller au travail, juste m’occuper de lui, de moi, de nous… J’aimais vraiment ce rôle de maman à la maison avec lui.


Mais aujourd’hui, alors que c’est censé être, d’après beaucoup, plus facile et tranquille, ce n’est absolument pas le cas. J’aime bien évidemment toujours ce joli rôle de maman. Cependant, je ne trouve plus solution à tout comme auparavant et cela est plutôt frustrant pour moi. J’aime savoir, j’aime comprendre. J’aime tester des choses et ensuite réussir à trouver les solutions. Sauf qu’à cet âge, ce n’est plus du tout pareil. Petit chou est plus grand et comprends beaucoup, beaucoup de choses. On n’est plus sur une simple gestion des besoins mais on est désormais aussi sur une gestion des désirs. Et il a beaucoup plus de caractère qu’il ne laissait entrevoir les premiers mois ;)


Par exemple, lorsqu'il pleurait les premiers mois, c'était beaucoup plus facile de mon côté à gérer et à comprendre. Le bercer état une jolie solution et il finissait par s’apaiser. Surtout qu'il ne pleurait jamais sans raison. La faim, la fatigue, les reflux... et les fameux pleurs du soir. Je savais être patiente et rester calme face à ses pleurs. Aujourd’hui, pleurer est aussi une façon pour lui de montrer son mécontentement. Donc s'il fait une crise de colère car il n'est pas content, c'est beaucoup plus déstabilisant et difficile à apaiser tout en résistant pour ne pas répondre à son désir et avoir la paix.


En tout cas, la problématique concerne essentiellement le côté sommeil. Tout ne se passe plus aussi simplement qu’avant. Il y a toujours eu des périodes assez compliquées pour le coucher mais cela ne restait que des phases de passage. Je finissais toujours par trouver une solution qui rétablissait l’équilibre.


Jusqu’à ses un an, tout était toujours comme sur des roulettes. Il y a eu une petite période dure au niveau des dodos à ses 10 mois mais il faisait ses dents et on a réussi à rattraper cela sans trop de mal. Lors des vacances de Noël, (période de son premier anniversaire), c’était l’idéal. Des temps de jeux et d’éveils, des bonnes nuits complètes, des siestes faciles et longues et surtout… des bonnes grasses matinées jusque 11 H 30 parfois.

Je contrôlais donc tout m’allait (oui je me rends compte finalement que j’aime le contrôle des choses).



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Et puis, tout d’un coup, après ces vacances, il a commencé à ne plus vouloir dormir les soirs. Il a fallu parfois 10 tentatives pour réussir à le coucher sans qu’il hurle. Ce fût compliqué à gérer et je détestais le voir hurler quand je le récupérais de son lit. C’est dur de mettre, remettre et remettre son enfant au lit avec des cris et des pleurs.

J’ai fini par lâcher prise et j’ai décidé qu’il irait au lit à l’heure réelle de sa grosse grosse fatigue. Je ne souhaitais plus faire multiples tentatives. C’est là que tout s’est rééquilibré. On arrivait à le coucher du premier coup sans pleurs, parfois vers 22H mais tant pis. Nous étions tous tellement plus sereins.

Et puis, progressivement, nous avons réduit en passant à 21H45, puis 21H30 et ainsi de suite (de façon beaucoup plus naturelle que calculé comme je vus le présente). Aujourd’hui, c’est son papa qui le couche. Il y arrive désormais mieux que moi ( ???) et en général vers 20H. Donc on peut dire que l’on a réussi à faire quelque chose pour cela.


Par contre, ce sont les siestes qui ne vont plus du tout. Et ça je ne m’y attendais pas mais alors pas du tout ! Je ne sais même plus quand ni comment cela est arrivé…. En tout cas, c’est très compliqué. Il baille, se frotte les yeux mais malgré tout, chaque tentative se solde par des hurlements et il termine alors dans un état tel qu’il faut du temps pour réussir à le calmer.


On m’a parlé de la méthode 5-10-15… Je n’y suis pas du tout favorable. Je ne pense pas en être à ce stade encore mais je suis intéressée d’avoir vos retours sur le sujet. Connaissez-vous cette méthode ? L’avez-vous testée ?


Enfin, du coup, tout ça est parfois dur pour moi car je me demande si je fais ce qu’il faut.


Je ne comprends pas pourquoi ce changement du jour au lendemain. J’essaie de comprendre pourquoi et j’ai besoin de comprendre pourquoi, surtout. J’ai acheté des livres sur le sommeil de l’enfant du coup. Des livres très intéressants qui m’apprennent vraiment beaucoup de choses mais qui ne donnent pas de solutions miracles (mise à part la solution du 5-10-15 à priori vraiment miraculeuse). J’aime lire sur le sujet et cela m’a permis e comprendre certaines choses mais en tout cas pas forcément de savoir quoi faire puisque le problème abordé est davantage celui des nuits plutôt que des siestes… Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi nous arrivons plutôt « facilement » à le mettre au lit le soir et qu'il passe des nuits complètes tout en détestant autant être couché la journée.


Notre seule solution actuelle est de le calmer auprès de nous. Il finit en général par s’endormir et fait sa sieste ainsi de manière paisible. Cette solution m’agaçait au départ car je ne trouvais pas cela normal pour lui. Au final, grâce à cela, je ne suis plus stressée et suis même apaisée de le voir dormir aussi facilement. Donc ça reste une bonne solution. :)


Là encore beaucoup de question : Est-ce une vraie solution ? Est-ce si anormal que ça finalement de lui faire la sieste ailleurs que dans son lit tant qu’il y passe de bonnes nuits ? Est-ce une simple phase temporaire ? Est-ce que nous devrions le forcer à aller dans son lit quitte à le laisser pleurer pendant très longtemps vu qu’il est plus grand (heu honnêtement j’ai tenté et après l’entendre tousser et s’étrangler de pleurs je me suis dit que c’était inconcevable de faire ça) ?

J’espère pouvoir bientôt répondre à ces questions. Seules les prochaines semaines me révèleront si nous sommes dans le bon chemin ;)


Donc voilà, aujourd’hui j’en suis là. Avec des périodes de doutes et d’incompréhension mais aussi heureusement parfois avec des périodes plus sereines où j’arrive davantage à lâcher prise et à accepter que je ne peux pas trouver réponse à tout.

Je sais que la solution est là : accepter tout simplement que cela se passe ainsi, que ce soit différent et moins facile qu’avant. Accepter les phases plus compliquées et accepter que l’on ne puisse pas en tant que maman trouver des solutions pour tout.

Mais bon… parfois j’y arrive et parfois moins.


C’est peut-être ça être maman tout simplement, non ?


Envie d'en savoir plus? Lisez mon deuxième article sur le sujet du cap de la première année: "Nouvelle année, nouveau bébé ?".

Vous trouverez également la suite de cette phase où j'ai réussi à me retrouver et à retrouver mon petit chou: "Tendrement mais fermement".



N'hésitez pas à lire mes autres articles, en suite de ce sujet:

=> La méthode 5-10-15, mon expérience

=> A quand le retour des siestes ? Détails sur cette phase de refus de dodo


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