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Dodos difficiles : à quand le retour des siestes ?

  • Photo du rédacteur: Maman passionnée
    Maman passionnée
  • 6 avr. 2019
  • 6 min de lecture


bébé enfant garçon dormir dodo sieste dort allongé

Je vous avais promis un petit article pour vous faire part de cette nouvelle phase que nous avons connu depuis environ ses 12 mois concernant, encore une fois, son sommeil.

Pour ceux qui ne me suivent pas, petit chou est un adorable bébé dont le seul vrai problème réside dans le sommeil. Nous sommes passés par des phases tellement faciles (des couchers sans pleurs, endormissement seul sans souci… par moment c’est lui-même qui réclamait après son lit) mais aussi par des phases plus difficiles (pleurs au coucher, nombreux réveils, refus de siestes…).


Aux périodes de Noël, j’étais en vacances et durant ces 15 jours c’était le bonheur: siestes le matin et l’après-midi sans un seul pleur, grasse matinée chaque matin jusque 10H30 (parfois plus !).

Rien ne me préparait au fait que du jour au lendemain, courant janvier, ce petit bonhomme se déciderait (sans raison apparente ?) à stopper tout cela.


Et il faut bien l’avouer : cette phase a été dure !! Il ne dormait plus la journée et se réveillait très très tôt le matin (et en pleurant). Du coup, je n’avais plus une seule seconde pour m’occuper de moi, pour me poser ou faire mes tâches ménagères. Les seuls moments de répits, c’était lorsqu’il finissait par s’endormir d’épuisement dans nos bras ou contre nous sur le canapé.

Chose d’ailleurs invraisemblable car petit chou est un bébé qui a très vite arrêté de s’endormir dans les bras pour réclamer son lit (à tout juste 1 ou 2 mois). Ceci nous a valu l’interrogation de beaucoup. On est tellement habitué à voir des nourrissons s’endormir n’importe où que beaucoup s’étonnait de voir un bébé qui ne s’endorme que dans son petit lit. Dès qu’il fatiguait, il s’énervait dans nos bras jusqu’à ce qu’on aille le coucher.

Donc qui aurait cru qu’il se mettrait à ne vouloir s’endormir qu’avec nous passé 12 mois ?! Pas nous en tout cas, et même si lorsqu’il était bébé, cela nous manquait parfois de ne pas le voir s’endormir sur nous, cela a toujours été tout de même bien plu facile et normal de le voir aimer son lit !!


Pour revenir à ses problèmes de sieste, au début on se dit « c’est juste une phase » puis on se retrouve à voir les semaines passer sans amélioration…. Le coucher du soir se déroulait pas trop mal. On avait connu mieux mais on avait connu pire disons. Il y a eu début janvier des complications pour le coucher du soir qu’on a réussi à résoudre en à peine un mois. Et ce qui est fou c’est qu’à cette période-là, il faisait très facilement les siestes. C’est à se demander si c’est possible avec un bébé d’être dans une période où tout soit simple ?! Car lorsque nous avons réussi à obtenir de nouveau des couchers du soir faciles, ce sont les siestes qui ont alors posé problème….


En tout cas, cette histoire de siestes a commencé petit à petit à m’épuiser. J’ai commencé début mars à m’interroger sur ce que je voulais.

Des pédiatres m’ont parlé de la fameuse méthode 5-10-15. Cliquez ici pour lire un article sur le sujet.

Méthode que j’ai toujours refusée de mettre en place jusque-là mais à ce stade j’ai commencé à y réfléchir davantage. Car oui cette méthode était pour moi complétement contre-indiquée pour un nouveau-né mais qu’en était-il pour un enfant de plus de

12 mois ?


J’ai pris conscience que petit chou, à ce stade, comprenait très bien les choses et que l’on n’était plus dans une simple phase qui lui passerait mais qu’on était dans un schéma de mauvaises habitudes où il avait juste très bien compris que c’était bien mieux de rester avec papa et maman pour jouer plutôt que d’aller dans son lit. J’ai pris conscience que ces pleurs, lors des couchers de sieste, n’étaient pas synonyme de mal-être ou autre mais plus une colère pour montrer son mécontentement (mais toujours pas synonyme de caprice. Eh non, contrairement à ce que beaucoup pensent, à cet âge, ça n’existe toujours pas !).

C’est surtout lorsque ma maman est venue le garder à la maison et a réussi à le coucher très facilement en notre absence, dans son lit, pour une sieste, que j’ai compris qu’on avait passé le stade de « la simple mauvaise habitude ».


J’ai acheté des livres sur le sujet, des livres qui m’ont beaucoup appris sur les différentes phases de sommeil en fonction de l’âge de l’enfant, sur la fameuse méthode 5-10-15 (ou similaire) et sur le besoin de réussir à faire dormir son enfant et cela que ce soit la nuit ou le jour. Ils partent tous du principe que prendre soin de soi c’est également prendre soin de son bébé. Ainsi, réussir à lui faire faire ses siestes ça apporte beaucoup car l’enfant en a besoin mais nous également. Et lorsque l’on arrive à trouver du temps pour soi pendant qu’il dort, on est d’autant plus content de le retrouver et de passer du temps avec. Et lui également puisqu’il est reposé.

C’est donc une sorte de cercle vicieux dans lequel j’étais rentrée et dont j’avais du mal à sortir…


Un jour une pédiatre m’a dit « mais vous avez besoin de prendre du temps pour vous et cela pendant ses siestes. Vous ne pouvez pas continuer ainsi. Aidez le à se rendormir dans son lit pour votre équilibre à tous les deux ».


Alors j’ai décidé de tenter la méthode 5-10-15 mais… il restait à définir quand…. Pour réussir réellement cette méthode il faut être convaincu de son efficacité et s’y tenir car le laisser hurler dans son lit et retourner le chercher au bout de 5 minutes n’aurait que pour effet de l’avoir laissé pleurer pour rien.


Et puis, mi-mars, mon mari a été en vacances une semaine, et il a profité de cette période pour tenter de lui faire reprendre un rythme autre. Et bien on ne sait pour quelles raisons mais il a tenté de le recoucher dans son lit pour les siestes et… il a réussi. Et cela sans pleurs, sans cris et sans que l’on ne comprenne pourquoi ;)


J’étais contente de voir que l’on avait réussi à revenir à cela sans avoir eu besoin de le laisser hurler. Et puis, finalement, nous avons dû tout de même mettre en place cette méthode 5-10-15 deux ou trois fois tout le même le week-end qui a suivi, lorsque j’étais là.

Cela a été très dur pour moi la première fois mais finalement cela a très vite aidé petit chou à comprendre que l’on ne céderait pas. Car pour moi à 15 mois, on comprend ça :) . Vous pouvez consulter mon article pour en savoir plus sur notre expérience avec cette méthode.


En tout cas, depuis, cette fameuse semaine-là et les deux, trois essais de la méthode 5-10-15, petit chou refait ses siestes. Et contre toute attente, contrairement à ce que l’on nous annonçait, il fait une sieste l’après-midi mais également une le matin ! Oui à 15 mois, il en a toujours besoin. Donc son refus de dormir ne venait pas du fait qu’il n’avait plus besoin d’une sieste le matin comme beaucoup nous l’ont dit.


Et on a retrouvé une vie, un équilibre et cela fait vraiment du bien. De plus, on a même réussi à réinstaurer un rituel du soir qui nous convienne et qui soit rapide et efficace. Je n’ai du coup plus d’appréhension à l’approche des couchers que ce soit la journée ou le soir.


Finalement, il ne manquait pas grand-chose juste qu’on se montre davantage ferme et convaincu de notre volonté de le voir dormir dans son lit. Il a son caractère et il est capable de se mettre dans de sacré état juste parce qu’il n’a pas ce qu’il veut. Donc lorsqu’il hurlait quand on le couchait, ce n’était pas un mal-être mais juste des pleurs de mécontentement. Une fois qu’il s’est rendu compte que cela ne servait à rien de se battre, il a arrêté.


Aujourd’hui, il hurle parfois encore lorsque je le couche mais je reste ferme « non mon cœur je t’aime mais tu vas faire une sieste car tu en as besoin. Lorsque tu te réveilleras on retournera jouer ». Je le couche et je sors. Il hurle et se met dans un tel état que l’on se dit que c’est foutu et puis finalement, à peine je ferme la porte qu’il a déjà cessé et qu’il se met à jouer avec son doudou puis à dormir.


Ma plus grosse victoire réside dans le fait de l’avoir fait ré-aimer son lit. J’avais l’impression qu’il l’avait pris en horreur. Désormais, il fait comme avant : il joue tranquillement dans son lit avec son doudou, il papote, il se réveille en douceur et plus en pleurant.

Il a retrouvé son plaisir d’être dans son lit et moi je suis contente d’avoir retrouvé mon bébé.


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