L'allaitement: une de mes plus jolies réussites et fiertés
- Maman passionnée
- 21 août 2019
- 3 min de lecture

J’ai choisi tout naturellement d’allaiter parce que c’était presque « normal » pour moi. Je ne me suis même pas posée la question. Je ne savais pas si j’aimerais mais en tout cas il est clair que je voulais tenter l’expérience.
En tout cas, s’il y a bien une chose à laquelle je ne m’attendais pas c’était de rencontrer autant de difficultés les premiers jours. Personne ne m’avait prévenu de cela. J’imaginais cela inné autant chez maman que chez bébé. Et pourtant : PAS DU TOUT.
On oublie que c’est un apprentissage. Autant pour la maman que pour le bébé.
Petit chou n’arrivait pas à prendre correctement. Il avait un bon réflexe de succion mais la prise était difficile pour lui.
Il mettait du coup très longtemps à « s’accrocher » et lorsque c’était fait, je n’osais pas bouger d’un cil au risque qu’il se décroche et qu’il faille tout reprendre (et dieu sait ce que ça a pu arriver....). Je restais donc dans la position dans laquelle j'étais, dans laquelle il avait bien voulu prendre et je restais ensuite ainsi tout le long sans bouger. Oh oui des maux de dos, des crampes, j'en ai eu...
Les montées de lait n’ont fait qu’aggraver la situation car les seins étaient tellement tendus que petit chou devait redoubler d’effort pour réussir à prendre.
La nuit c’était pire. Mes tentatives duraient trèèèèès longtemps. Toutes les positions y passaient : allongé, la madone, en ballon de rugby… Heureusement, j’avais une solution de secours qui me permettait d’appréhender, un peu, moins l’approche des tétées. Je tirais mon lait et je lui donnais ensuite à la seringue.
=>Lorsqu’il est 4h du matin, que vous n’avez toujours pas dormi, que vous avez tout tenté, que bébé huuuurle de faim et que vous êtes au bord des larmes de ne pas réussir à le nourrir, croyez moi que le nourrir à la seringue va vous enlever bien des angoisses ! Et cela reste une alternative qui ne viendra en rien contrer votre allaitement contrairement à d'autres solutions.
(référence à la confusion sein/tétine qui existe malheureusement. Vous pouvez lire mon article sur le sujet).
Je me refusais de lui donner le biberon car il arrivait déjà tellement difficilement à saisir le sein que lui proposer une tétine n’aurait fait que le perturber d’avantage. Mon allaitement aurait d’ailleurs sûrement capoté je pense… La confusion sein/biberon existe réellement et peut perturber bébé dans l’allaitement.
Sachez vous préserver car malheureusement certains conseils (même des professionnels) ne sont pas du tout adaptés à l’allaitement et ne le favorisent pas.
Par exemple, si j’avais écouté l’auxiliaire puéricultrice de la maternité, je lui aurais donné le biberon dès le 2ème jour pour lui donner des compléments. Sauf que étant donné les difficultés que petit chou rencontrait, c'était surtout la chose à ne pas faire pour réussir à l'allaiter.
On m’a même conseillé d’arrêter tout simplement plutôt que de m’obstiner…
Heureusement, j’ai su m’entourer et écouter les vraies bonnes personnes.
A la maternité, un gynécologue m’a dit quelque chose qui m’a beaucoup aidé « persistez, ne lâchez pas. La mise en route dure 2 semaines. Tenez bon ».
Et je me suis accrochée grâce à lui, grâce à ma maman, et aux témoignages de mes proches.
J’ai également consulté une sage-femme conseillère en lactation qui m’a éclairée et rassurée. Une de mes proches, auxiliaire puéricultrice, m’a apporté beaucoup aussi et m’a surtout permis de déceler le vrai du faux dans les « on dit ». Il y en a tellement….
Petit chou perdait du poids mais j’ai tenu bon. Je savais que ce n’était pas du tout dramatique et qu’il fallait simplement persister.
Et effectivement, au bout de 15 jours, comme par magie, petit chou s’est mis à prendre mon sein de plus en plus facilement, de plus en plus rapidement.
A trois semaines, il prenait en quelques minutes seulement et à 1 mois je n’avais plus du tout mal ni plus aucune crevasse. Et là, j’ai pu vraiment découvrir le plaisir que c’était. Je n’ai pas regretté une seule seconde d’en avoir autant bavé car le jeu en valait la chandelle.
Bien des fois j’ai failli lâcher mais je suis persévérante dans la vie et je suis persuadée que l’allaitement ne peut réussir que lorsque l’on est entouré des bonnes personnes et des bons conseils.
Si j’avais un conseil à donner ce serait de ne rien lâcher et de trouver un professionnel spécialiste dans l’allaitement pour vous donner de vrais bons conseils.
Et vous, avez-vous rencontré des difficultés au démarrage ?
Avez-vous reçu des mauvais conseils qui ont fait capoter votre allaitement ?

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